Allez Alès : Plongée au cœur de la passion cévenole #
Origines et signification de l’encouragement « Allez Alès » #
Le slogan « Allez Alès » s’inscrit dans la lignée des cris de ralliement propres au football français, à l’instar de « Allez les Bleus » ou « Allez Paris ».
Son origine remonte aux tout premiers matchs de l’Olympique alésien dans les années 1920, époque où la ferveur populaire s’exprimait spontanément au bord des terrains. à l’image du fameux « Allez Allez Allez ! » repris dans les stades de Liverpool et ailleurs, ce type d’acclamation concise vise à fédérer les spectateurs et galvaniser les joueurs.
- « Allez », mot d’encouragement direct, relève de la tradition orale du sport français.
- « Alès », nom de la ville, symbolise le sentiment d’appartenance à une communauté locale forte.
Sur les gradins du stade Pibarot, le cri « Allez Alès » sert de catalyseur, permettant de créer une atmosphère à la fois fervente et conviviale. Il traduit une solidarité spontanée, un lien intergénérationnel ancré dans les Cévennes.
En scandant ce slogan, supporters et joueurs s’inscrivent dans un patrimoine vivant, où le soutien à l’équipe véhicule des valeurs de loyauté, d’entraide et de convivialité.
L’Olympique d’Alès en Cévennes : un club centenaire #
Née en 1923 de la fusion du Red Star, du Boxing Club et du CS des Cheminots, l’Olympique alésien – devenu en 1963 Olympique d’Alès en Cévennes (OAC) – personnifie l’histoire sportive locale.
Dès ses premières années, le club s’illustre en remportant la deuxième édition du Championnat du Languedoc en 1924 et s’impose comme un acteur de la Division d’Honneur du Sud-Est[1].
À lire Plongée au cœur d’« Allez Alès » : le cri du football cévenol
- En 1931, sous la houlette de Richard Ducros, le club atteint la Division Nationale.
- Stade Pierre-Pibarot (5 000 places), haut lieu de la ferveur cévenole, accueille depuis des décennies supporters et équipes adverses[2].
- Le club fut un solide pensionnaire de la D1 dans les années 1930 et 1940.
Après une période faste jusqu’aux années 1990, l’OAC a traversé des décennies de difficultés, chutant jusqu’en Division d’Honneur Régionale.
Mais la résilience du club et l’attachement de la ville lui ont permis de retrouver un nouvel élan, rebondissant jusqu’à la Nationale 2.
L’histoire de l’OAC est jalonnée de figures légendaires telles que Léon Huot, Jean Batmale ou les internationaux étrangers qui ont marqué de leur empreinte le football alésien[1].
Les relations entre le club et ses supporters, la rivalité historique avec Nîmes Olympique, et la capacité du club à rassembler toute une cité font aujourd’hui de l’OAC un symbole incontournable de l’identité alésienne.
Le rôle des supporters : un douzième homme incontournable #
La ferveur qui règne au stade Pierre-Pibarot dépasse la simple animation sonore : elle façonne réellement l’identité du club. Les tribunes vibrent au rythme des chants et des encouragements orchestrés, où le fameux « On a le sang bleu et blanc » ponctue les rencontres[3].
- Les banderoles en bleu et blanc, arborant slogans et références historiques, témoignent d’une créativité sans cesse renouvelée.
- Le dynamisme des groupes de supporters s’exprime dans l’organisation d’animations les jours de match, de concours de pronostics et d’initiatives solidaires.
- Les associations comme les Ultras Cévenols jouent un rôle central dans la vie du club, organisant des déplacements, des accueils d’équipes adverses, ou encore la célébration des anniversaires du club.
Le public d’Alès, fidèle quelles que soient les divisions et les saisons, incarne ce « douzième homme » qui galvanise les joueurs, transforme chaque rencontre, même modeste, en événement à part entière et nourrit la réputation d’ambiance chaleureuse du stade Pibarot.
Cette implication ne se limite pas aux gradins : la solidarité s’exprime aussi à travers des collectes, des actions citoyennes et un soutien constant lors des périodes difficiles[3].
Alès et la culture sportive : plus qu’un simple match #
Le rayonnement de l’OAC ne s’arrête pas aux résultats sportifs ; il irrigue toute la vie sociale et culturelle de la ville.
Le football à Alès est une affaire de transmission et de partage : de nombreux événements rassemblent familles, scolaires et passionnés sur le parvis du stade ou au cœur des quartiers.
À lire Pourquoi « Allez Alès » fait vibrer toute une ville et ses supporters
- Les partenariats éducatifs permettent à des centaines d’écoliers de participer à des initiations sportives et de découvrir des valeurs essentielles, comme le respect de soi et de l’adversaire.
- Des projets citoyens liés à l’écologie, à l’accès au sport pour tous et à la solidarité, sont régulièrement conduits par le club et ses supporters.
- La présence du club dans les manifestations locales – fêtes votives, forums associatifs, rencontres culturelles – démontre la diversité des liens qui unissent le football à la cité[5].
Cette intégration profonde du sport dans la vie d’Alès aboutit à une dynamique de quartier : le club rassemble toutes les générations et s’affirme comme un acteur majeur du tissu urbain, bien au-delà du rectangle vert.
Moments d’exception : victoires, émotions et souvenirs mémorables #
La mémoire collective d’Alès foisonne de matchs épiques et d’instants gravés dans l’histoire du club. Le 32e de finale de Coupe de France contre le Paris FC en 2024, perdu 1-2 dans la ferveur, a marqué les esprits par l’ambiance exceptionnelle du stade et l’abnégation des joueurs[3].
- Les montées en division supérieure, comme celle des années 1930 ou le retour en National 2, fédèrent toute la ville dans de grandes célébrations.
- Certains exploits, à l’instar des victoires lors des derbys face à Nîmes ou lors des parcours en Coupe de France, restent des jalons fondateurs de l’identité locale.
- Les témoignages de supporters ayant traversé les décennies, venus de tout le pays pour soutenir leur équipe, illustrent la force du lien qui unit la communauté à son club.
Chaque rencontre historique devient un souvenir partagé par toute une génération, contribuant à perpétuer la légende de l’OAC et à inspirer les jeunes passionnés du football cévenol.
Comment vivre « Allez Alès » aujourd’hui ? #
Soutenir l’OAC en 2025, c’est s’impliquer activement dans la vie d’un club en pleine renaissance. Le calendrier dévoile chaque saison les grandes affiches de N2 au stade Pierre-Pibarot, et la billetterie en ligne permet à tous de réserver leur place aisément.
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- Les plateformes de pronostics et les concours organisés à l’initiative des supporters ajoutent à la convivialité des soirs de match.
- La présence du club sur les réseaux sociaux assure une couverture constante de l’actualité, des résultats et des coulisses de l’équipe.
- Rejoindre une association de supporters ou participer aux événements organisés par le club constitue une opportunité unique de s’intégrer à la communauté.
Les supporters peuvent retrouver toutes les informations essentielles sur le site officiel du club, s’inscrire à la newsletter pour être informés des prochaines rencontres, ou s’abonner pour garantir leur place lors des matchs à domicile[3][5].
Vivre « Allez Alès » au quotidien, c’est avant tout se reconnaître dans une aventure humaine partagée, où chaque supporter, chaque famille, chaque enfant portant les couleurs bleu et blanc écrit une page de l’histoire cévenole.
Les points :
- Allez Alès : Plongée au cœur de la passion cévenole
- Origines et signification de l’encouragement « Allez Alès »
- L’Olympique d’Alès en Cévennes : un club centenaire
- Le rôle des supporters : un douzième homme incontournable
- Alès et la culture sportive : plus qu’un simple match
- Moments d’exception : victoires, émotions et souvenirs mémorables
- Comment vivre « Allez Alès » aujourd’hui ?